Quelques Extraits de « L’INTERDIT »:
"Son interdit se tenait devant elle, voulant partager les contacts afin de la revoir. Elle était complétement sous le charme d’un être aussi charismatique qu’intimidant. Evidemment, elle aimait les aventures, les folies, la vie non-conventionnelle, mais franchir le cap de ses limites et de ses principes l’ont tourmentée pendant des mois. Son choix était fait, elle ne désirait que vivre le moment, sans pour autant penser au lendemain, bien que le lendemain se soit étalé sur des années d’amour discontinues, de rancœur et de rejet à la fois..."
"Yvan représente l’Homme que toute femme désire de par sa virilité marquée, son intelligence maligne, son ambition absolue et sa carrière admirable. Parti de rien, cet Homme s’est fait un nom sur l’échelle internationale tout en restant considérablement humble, point fort qui a poussé Romy à admirer cette âme attrayante, pour ensuite l’aimer jusqu’à en perdre la raison..."
"Le jeu de flirt et de séduction s’est déclenché au cours de cette soirée où le charme, la sensualité, l’humour, le mystère et la découverte de l’autre entraient dans la partie. Ils s’observaient, leurs mains s’effleuraient discrètement sous la table, ils riaient, ils s’échangeaient des regards et des sourires émanant de désirs, certains de leurs émotions et de leurs intuitions, comme si le monde autour n’existait plus..."
"La porte de son appartement franchie, Romy se posa un moment sur son canapé, rêveuse et souriante. Elle passait en revue ce bon moment... Elle s’imaginait dans les années 50 et 60, au temps de Frank Sinatra, de Dean Martin ou de Perry Como, une grande époque où les hommes portaient leurs chapeaux vêtus de costumes élégants, de jours comme de nuits. C'était à la fois l'âge d'or et la fin d'un âge pour les hommes à chapeau. Elle chérissait la galanterie de ces temps anciens où la femme était superbement plus respectée non pas parce qu’elle avait fait carrière, mais parce qu’elle était tout simplement une femme à qui l’on baisait la main, à qui l’on ouvrait la porte d’une voiture et à qui l’on se vouait corps et âme pour sa douceur et sa féminité. Pour Romy, la femme actuelle de facto a perdu de son charme, à force de vouloir se masculiniser...."
"Elle ressentait la joie de vivre qu’elle avait perdue depuis bien des années. C’est comme si l’amour frappait de nouveau à sa porte, pourtant dangereusement. Elle s’abandonnait à la beauté des « Liaisons Dangereuses » et s’imaginait déjà criant de plaisir dans ses bras masculins, caressant sa peau blanche et douce..."
"Elle accourut comme une folle vers son dressing, prit sa petite veste en laine, enfila ses derbies, prit les escaliers pour plus de rapidité, et courut éperdument, aveuglement vers lui, qui l’attendait au bas de son immeuble, sur sa « Vespa »..."
"Elle frôla son cou de ses petites lèvres, laissant fuir un léger souffle charnel, il serrait profusément sa main comme une réplique de révélation consentante. Rigolades, petites caresses, et tendresse animaient cette balade divine. Ils étaient en harmonie absolue, fusionnels, heureux et insouciants du lendemain. Beyrouth leur appartenait..."
"Ils se dirigeaient à pied vers leur Discret Bar entrelacés tout en s’échangeant de doux baisers. Leur retrouvaille fut manifestement celle de deux amants, passionnés, impatients de se retrouver, de se toucher, de se regarder et de s’admirer. Les verres d’alcool s’enchainaient autant que les impulsions en pas de danse. Ils s’oubliaient, emportés par l’enthousiasme, l’exaltation et la varappe des sentiments en crescendo..."
"Elle marchait le long de son quartier imprimé de bâtisses à caractère historiques et traditionnels, de patrimoines et de joyaux architecturaux suivant les caractéristiques d’une maison libanaise, bâtis sous l’ère Ottomane avant 1914, et sous le mandat Français jusqu’à l’indépendance du Liban en 1943..."
"Il la contemplait siroter son verre, se figeait à des moments lorsqu’elle lui souriait, lui montrant ainsi son envie profonde de l’embrasser..."
"Ils étaient les derniers à quitter les lieux pour se diriger vers l’appartement de Romy. Il découvrit son logement, son univers, ébahit par le charme de son deux pièces, décoré à son image, à ses goûts simples et gracieux, minimaliste et dans l’air du temps..."
"Sans mot dire, œuvrant en silence, sans nulle réplique, elle offrit à ses yeux la danse d’une femme en solitaire, la danse des plus sensuelles, des plus langoureuses, et des plus immorales, la « Danse de Salomé » afin qu'il lui accorde ce qu'elle veut... tout ce que tu me demanderas Romy, tout..."
ralph-nabhan - 08/02/2022
Thank you very much!
kamal.shbeir@gmail.com - 03/12/2021
Great stuff!
- 11/01/2021
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maroonasmar@gmail.com - 11/01/2021
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