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Klotilde : une humoriste châteauphile provocatrice attirée par la scène parisienne

27 Dec 2017

#LivewithMAD Artist Comedy Musique Talent

Peux-tu présenter à notre communauté de MADers d’où tu viens et comment tu en es venue à devenir humoriste sous ton nom de scène Klotilde ? Il y a forcément quelque chose de grandiose qui a dû se produire en toi… on veut tout savoir !

Je suis attirée par la comédie et le théâtre depuis très jeune. Comme beaucoup d’enfants, mes parents ont eu l’immense privilège (ironie) d’assister à de nombreux spectacles de magie, danse, sketchs dans le jardin de la grand-mère pendant les vacances ! Mon premier vrai rôle était “Manon des sources” en primaire. Ce rôle me tenait à cœur. Je m’étais d’ailleurs exercée pendant des heures à jouer la bande originale à l’harmonica dans ma chambre. J’avais collé des gommettes de couleur pour me rappeler de l’endroit où je devais souffler car je ne faisais pas de solfège. Je n’ai pas vraiment continué à faire du théâtre après ça car j’étais trop fainéante pour apprendre les textes… pauvre de moi. De manière générale j’ai toujours eu un goût certain pour les arts. Je me suis essayée à plusieurs d’entre eux : arts plastiques, danse, musique… mais mon défaut était de ne pas le faire jusqu’au bout. Dès que ça me demandait plus de travail que d’amusement je lâchais (damn it!). Participer à un projet artistique est cependant resté dans un coin de ma tête. Alors que je faisais des études de commerce, rien à voir avec le théâtre sauf peut-être le fait de jouer la comédie (pour mieux vendre :), nous avons eu l’idée avec des amis de monter une comédie musicale dans le cadre d’un projet associatif. C’est un projet que nous avons monté sur 1 an et dans lequel je me suis beaucoup investie (casting, écriture du scénario, mise en scène, direction des comédiens, chorégraphies…). Lorsque j’ai vu le résultat dans ce superbe théâtre du Trianon à Bordeaux, j’ai eu un déclic : il fallait que je fasse quelque chose d’artistique dans ma vie. Je ne savais pas comment ça allait se concrétiser mais j’en avais désormais la conviction. J’ai terminé mes études, j’ai voyagé et quand je suis rentrée… j’ai cherché un travail ! Une fois entrée dans la vie active, ça me démangeait de plus en plus, j’ai donc décidé de suivre une formation de théâtre d’un an en parallèle de mon travail. J’y ai écrit mes premières lignes puis mes premiers sketchs puis un premier One-Woman-Show “Klotilde élevée en plein air” qui a vu le jour en 2016.

Quelle est ta source d’inspiration ? As-tu des artistes fétiches ? D’où tires-tu l’énergie de ton spectacle “Klotilde élevée en plein air” ?

J’ai grandi avec les Inconnus, Elie Semoun, Nous C Nous. Je n’ai pas d’artistes fétiches mais j’en apprécie beaucoup et qui ont des univers très différents. Mon spectacle est en partie autobiographique. Je dis en partie car bien évidemment c’est très romancé… J’écris des choses personnelles (j’aime vraiment les châteaux), qui partent d’une vérité et je m’efforce de rendre cela “universel”.

Qu’est-ce qu’une châteauphile hippie peut bien trouver à un train de vie de parisienne ?

Klotilde vient à Paris pour dire “fuck” à ses parents en quelque sorte. Comme n’importe quelle jeune fille qui veut s’émanciper. C’est un peu de la provoque. Nourrie au bio elle passe au kebab. Du calme de la nature, elle passe à l’agitation urbaine. On envie toujours ce que l’on n’a pas. Les parisiens à l’inverse recherchent souvent l’authenticité (les bobos !). Ce spectacle ne fait en revanche pas de comparaison. Ce n’est pas l’histoire d’un indien dans la ville. On suit simplement des “moments” de la vie d’une jeune femme qui est au final pas hippie.

Que dirais-tu à Stéphane Bern s’il était devant toi, là maintenant !!

Pardonnez-moi je vais aux latrines (ça me laissera le temps de réfléchir sur le trône à ce que je pourrais bien lui dire !)

Peux-tu nous parler de tes prochains projets artistiques ?

Je prépare un second spectacle, du moins je commence à y penser, à réfléchir aux thèmes que j’aimerais aborder, quelles autres histoires je vais raconter… Je m’y mets maintenant car ça prend du temps d’écrire un bon spectacle. Sinon je réalise des vidéos humoristiques. Je pense avoir trouvé un concept sympa, maintenant il faut en faire quelque chose de bien !
Voici le lien pour les découvrir : https://www.facebook.com/pg/Klotildeeleveeenpleinair/videos/?ref=page_internal

Peux-tu nous parler de ton expérience de la communauté MAD et ce qui t’a amené à nous rejoindre ?

On m’a proposé de participer au Live with MAD c’est comme ça que je me suis intéressée à la communauté. J’étais en contact avec une personne de l’équipe qui avait un parcours assez similaire au mien (études de commerce avec une sensibilité artistique). Le métier d’humoriste est un métier où l’on est très souvent seul c’est donc important qu’il y ait de telles communautés pour se soutenir.

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