Groupe de rock parisien aux ondes psychées et aériennes et aux influences folk, électro, ou encore reggae, ARMA GEE propose un rock vibrant, touchant et mélodieux.
Le quatuor a sorti son premier album “Filigrane” en mars 2019, on vous conseille “Velvet girl” et “Dernière lettre”.
Découvre leur rencontre, leur univers et leurs projets.
Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?
Salut ! Je m’appelle Arnaud et suis le guitariste/chanteur du groupe. En 2016, je me suis lancé dans l’autoproduction de mon premier album intitulé “Filigrane”. J’ai fait appel à mon ami Benoît (actuel bassiste du groupe) pour réaliser les parties basse des morceaux. Deux ans et demi plus tard et après beaucoup d’efforts, j’ai sorti ce premier album sous le pseudonyme “ARMA GEE” !
Comment et quand vous êtes-vous rencontrés ?
J’ai rencontré Benoît en arrivant sur Paris en 2009. J’avais candidaté à une annonce que son groupe avait posté et je les ai rejoint comme guitariste. Comme nous avions bien accroché, nous avons ensuite fondé avec un de ses amis d’enfance le groupe “Old Trip”, groupe de rock/hip hop fusion avec lequel nous avons sorti un EP et avons fait pas mal de concerts sur Paris. Tristan (batterie) et Léo (guitare/clavier) nous ont rejoint en octobre 2018 avec la perspective de jouer l’album “Filigrane” sur scène. Depuis, nous répétons très régulièrement tous les quatre et nous avons fait notre première scène (“release party”) à La Boule Noire fin mars 2019 (concert sold out). Nous nous entendons super bien et avons pas mal de projets pour la suite !
Que faisiez-vous avant d’être musiciens ?
Pour ma part, j’ai toujours été un peu musicien, en filigrane…! Si nous sommes très investis dans ce projet, nous ne sommes pas musiciens à plein temps et avons tous un job à côté. J’aime personnellement cette situation car elle me permet de m’ouvrir à d’autres cercles, et j’aime avoir des journées bien remplies !
Comment décririez-vous votre univers ?
Les morceaux ont globalement tous une base rock. Néanmoins certains morceaux sont teintés de couleurs folk, électro, ou encore reggae. Les guitares sont assez présentes et je leur donne souvent un côté “aérien” voire “psyché” sur les lignes mélodiques en jouant sur les effets.
L’album explore ainsi pas mal de styles différents mais je pense qu’il garde néanmoins une certaine identité sonore. Mon approche de l’écriture reste centrée sur la recherche de mélodies accrocheuses et qui me touchent.
Les paroles sont écrites en français et en anglais.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
En me lançant dans l’écriture de cet album en 2016, je ne me doutais pas de l’importance du travail qu’allait comporter ce projet! C’est très formateur. Nous avons franchi beaucoup d’étapes ces deux dernières années mais il nous reste encore beaucoup à faire.
En 2019, nos principaux objectifs sont de développer la visibilité du groupe en multipliant les dates de concerts et en étant présent sur les réseaux sociaux.
Nous avons également récemment signé un contrat avec une agence de presse pour nous aider à promouvoir l’album auprès des médias (radios, presse, etc).
Si vous aviez grandi dans un monde idéal, quels auraient pu être vos jobs respectifs ?
Arnaud:
J’aurais pu travailler comme ingénieur du son ou compositeur car j’adore bidouiller le son ! J’ai aussi une admiration pour les grands compositeurs classiques des siècles passés. Ils se devaient d’avoir à la fois des connaissances très théoriques pour écrire la musique pour plusieurs instruments (se rapprochant des maths) mais être également capable de ressentir le rythme, la mélodie, l’harmonie pour composer une oeuvre brillante. Le corps et l’esprit.
Benoît:
Dans un monde “idéal”, le travail ne serait pas une fin en soi. Je prendrais donc les plaisirs de la vie comme ils viennent !
Léo:
Dans un monde idéal, j’aurais travaillé pour le guide du routard et testé des auberges de jeunesse en Colombie et des yourtes en Mongolie !
Tristan:
Les sensations m’ont toujours attirées, très tôt je voulais devenir pilote de chasse ou basketteur pro en NBA !
Enfin, avez-vous quelques mots à dire sur l’état de la scène musicale aujourd’hui et la manière dont vous la percevez ?
Benoît:
Je trouve qu’elle n’est pas assez diversifiée ! On entend toujours les mêmes artistes. J’aimerais plus de nuances, moins de matraquage.
Léo:
Il y a une offre musicale infinie. On s’y perd parfois. Dommage que les artistes les plus reconnus soient aussi souvent les moins audacieux.
Tristan:
Pour moi la “vraie musique”, c’est avant tout une scène, des instruments et des musiciens. Aujourd’hui, on a trop de musique électronique pré enregistrée un peu fade, cela occupe trop de place dans la scène actuelle.
Arnaud :
le développement de la technologie a rendu accessible à beaucoup de gens la production musicale ces dernières années. L’effet est qu’il y a effectivement une offre musicale pléthorique. De nos jours, les compositions ne sont plus le fruit d’une jam entre copains mais de boucles issues d’un logiciel. Les mélodies, le rythme proviennent d’algorithmes. J’aime la musique mélodique et je trouve que ce que l’on entend à la radio est assez stéréotypé et tend à s’uniformiser.
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